Plume meurtrie
17/08/2013 : Morts en Egypte / Syrie / Libye / Afrique / Grèce...
11/2015 - Morts en France / Russie / Beyrouth : peut-on fermer la parenthèse ?
11/2015 - Morts en France / Russie / Beyrouth : peut-on fermer la parenthèse ?
Poète ou non poète,
Pourrais-je calmer ce flot d'émoi
qui grouille et monte en moi ?
Tels des cafards envahissant mon foyer
Souillant le miracle de la beauté
Qui ordinairement m'ensoleille
Lui substituant de toutes parts
Cette brume barbare ?
Épais brouillard glaçant
Giflant, mordant
Monde impie ?
Frères impies ?
Nature cruelle
Humain duel
Tiraillé
Mitraillé
Oui ! S'écrie l'esprit, tu dois !
Âme sans corps sans refuge
Le désir de la vie me maintient
Par-delà les subterfuges
De l'abrutissement humain
Il me ressuscite...
Un tiens...
Oublieux de moi, je me délivre
Abandonnant doutes et peurs
Sur une route de marbre...
Mes mots ne parlent que mûris
Couvés le temps qu'ils s'affirment
En attendant, chœur solitaire, nous chantons !
Battant la banalité du mal sur tous les tons
Nous ne comptons pas les pieds
Les poètes n'ont ni règle ni mètre...
Lorsqu'ils le veulent
Leurs mots s'envolent...
Petits cœurs-ballons pour porter espoir
Sans doute...
Ou qui sait ?
Pour apostropher un jour
L'Amour ?
Là-bas, si haut... si gourd...
Pourrais-je calmer ce flot d'émoi
qui grouille et monte en moi ?
Tels des cafards envahissant mon foyer
Souillant le miracle de la beauté
Qui ordinairement m'ensoleille
Lui substituant de toutes parts
Cette brume barbare ?
Épais brouillard glaçant
Giflant, mordant
Monde impie ?
Frères impies ?
Nature cruelle
Humain duel
Tiraillé
Mitraillé
Oui ! S'écrie l'esprit, tu dois !
Âme sans corps sans refuge
Le désir de la vie me maintient
Par-delà les subterfuges
De l'abrutissement humain
Il me ressuscite...
Un tiens...
Oublieux de moi, je me délivre
Abandonnant doutes et peurs
Sur une route de marbre...
Mes mots ne parlent que mûris
Couvés le temps qu'ils s'affirment
En attendant, chœur solitaire, nous chantons !
Battant la banalité du mal sur tous les tons
Nous ne comptons pas les pieds
Les poètes n'ont ni règle ni mètre...
Lorsqu'ils le veulent
Leurs mots s'envolent...
Petits cœurs-ballons pour porter espoir
Sans doute...
Ou qui sait ?
Pour apostropher un jour
L'Amour ?
Là-bas, si haut... si gourd...
© Août 2013 - Novembre 2015. Marilyn Gè