Mon nom est Dieu / Pia Petersen
L'auteur : Pia Petersen [1]. « Mon nom est Dieu » est son dernier ouvrage paru chez Plon.
A boire et à manger... ou Tout ou rien !
Série B ? Urgence de l'écriture ? Cet ouvrage m'a agacé quasi jusqu'au bout. Mais, mais, mais...
L'écriture de Pia Petersen, j'y suis habituée avec son originalité, ses codes personnels qui transgressent le commun. Non-conformiste, j'accueille généralement avec plaisir - et savoure même - toute extravagance de style à une seule condition : que l'information demeure compréhensible. Ici mon agacement fut exacerbé : médiocrité de l'écriture, idées souvent mal habillées, ponctuation bizarroïde où règne la virgule ou son absence... Et ces "il dit, elle fait, Morgane dit..."
Série B ? Urgence de l'écriture ? Cet ouvrage m'a agacé quasi jusqu'au bout. Mais, mais, mais...
L'écriture de Pia Petersen, j'y suis habituée avec son originalité, ses codes personnels qui transgressent le commun. Non-conformiste, j'accueille généralement avec plaisir - et savoure même - toute extravagance de style à une seule condition : que l'information demeure compréhensible. Ici mon agacement fut exacerbé : médiocrité de l'écriture, idées souvent mal habillées, ponctuation bizarroïde où règne la virgule ou son absence... Et ces "il dit, elle fait, Morgane dit..."
« Jo rince des verres dans l'évier derrière le bar. C'est un chouette nom, il dit. »
Quand la réplique dans le dialogue ne démarre pas au paragraphe suivant...
Non. Mon nom est Dieu.
Il a répondu sans la moindre hésitation. Il reprend sa bière, la termine et la repose avec force sur le comptoir. D'un ton qui ne supporte pas d'objection, il dit.
Personne ne doit me nommer mais je fais parfois des exceptions. (...).
Il a répondu sans la moindre hésitation. Il reprend sa bière, la termine et la repose avec force sur le comptoir. D'un ton qui ne supporte pas d'objection, il dit.
Personne ne doit me nommer mais je fais parfois des exceptions. (...).
Mais l'intrigue était là... autour de Dieu dans la peau de ce SDF, sorti de nulle part !
Of course... [Tiens, j'ai oublié dans mes désagréments cet épouvantable "franglais" qui se balade de-ci de-là dans le texte sans aucune justification : "downtown" pour centre ville, "How are you today?" ?].
Bref, j'ai atteint à reculons le tiers du livre, passé les deux-tiers en m'y accrochant et consacré ma grasse-mat dominicale à en achever la lecture, poussée par la seule curiosité de l'audacieuse imagination de l'auteure.
Of course... [Tiens, j'ai oublié dans mes désagréments cet épouvantable "franglais" qui se balade de-ci de-là dans le texte sans aucune justification : "downtown" pour centre ville, "How are you today?" ?].
Bref, j'ai atteint à reculons le tiers du livre, passé les deux-tiers en m'y accrochant et consacré ma grasse-mat dominicale à en achever la lecture, poussée par la seule curiosité de l'audacieuse imagination de l'auteure.
- Dieu sous un aspect bien insolite... Why not?
- Une imagination audacieuse à ravir
Bon ma dureté n'a d'égale que ma déception sur la forme et le fond...
- Des idées ou un panier d'interrogations philosophiques dans l'air du temps
Mal habillées, les idées autour de la souffrance de ce Dieu incompris, mal ou non aimé des hommes, ne sont que le ramassis des mots que l'on peut capter peut-être pas au marché, encore moins sur les réseaux sociaux, mais à n'importe quelle table de café pour un peu que l'on soit à l'écoute des autres.
- L'intérêt sous les défauts... Une vision extrêmement lucide (et pitoyable) de la société humaine
Pia Petersen nous la retranscrit avec les mots imparfaits de sa population. Dans un langage pour autant on ne peut plus propice à toutes les interrogations, invitant sérieusement chacun à se replonger dans la source natale ou à s'élever dans le monde spirituel, si par chance l'on se souvient encore que nous possédons ce privilège et qu'il est jusqu'à présent toujours incommutable.
[1] Pour des infos sur l'auteure, voir la page de la chronique de "Un écrivain, un vrai"