Tout compte fait / Jacques Languirand
"Il la suit. Qui est-elle ? Il sait à peine son nom : Marie quelque chose. Mais pour lui, elle est le symbole d'une rupture avec cette médiocrité qui l'étrangle.
Inlassablement dans cette ville où sévit le rude hiver canadien, il la suit, cependant qu'il effectue, au coeur de lui-même, un parcours autrement cruel. Sa vie, la voici par morceaux, par lambeaux, sous un éclairage impitoyable. Sans concession d'aucune sorte, il va refaire, jusqu'à l'épuisement, les étapes franchies. Un récit ? Non, un étrange et passionnant procès, où l'accusé s'offre le luxe d'usurper le rôle de l'avocat général. Pas d'emphase. Mais tout ce qu'il dit nous concerne. Avec une lucidité implacable et dans un style d'une étonnante sobriété, il met à nu quelques-uns des problèmes angoissants qui se posent à l'homme d'aujourd'hui." Ce texte en 4e de couverture accompagne la publication initiale achevée d'imprimer le 25/02/1963. |
L'auteur : Jacques Languirand est né à Montréal le 1er mai 1931.
Animateur de radio, dramaturge, écrivain, animateur de télévision, comédien, journaliste, réalisateur, metteur en scène, professeur et producteur québécois [nous dit Wikipedia (merci Wiki).] Touche-à-tout, polyvalent et encyclopédique, il est connu pour les pièces dramatiques qu'il a écrites, mais surtout en tant qu'animateur de radio, poursuit ledit Wiki... Il a animé durant 43 ans son émission radiophonique "Par 4 chemins", diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Le 29 janvier 2014, il a annoncé qu'il se retirait de la vie publique, ce qui incidemment a mis fin à son émission de radio. Il a donné (sous réserve d'une actualisation) sa dernière entrevue publique le 1er février 2014 et a animé cette même journée sa dernière émission. Tout au long de cette émission, il a parlé de la maladie d'Alzheimer dont il est atteint. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il met fin à son émission. De son oeuvre, je ne connais que cet ouvrage qui m'a merveilleusement marquée... Hormis quelques séparations d'une ligne entre certains passages, le texte défile, sans coupures ou coutures artificielles. L'histoire de cet "Eugène" se débobine. Un livre prenant ! Inoubliable ! |