Je n'irai pas voter25/5/2014 ![]() car je ne cautionne pas ce système : tant que je n'aurai pas un choix à faire parmi des représentants que j'ai déjà choisis. Des élections libres et représentatives ou rien ! Objectrice de conscience : mon vote. Vive la démocratie réelle ! A bas les partis (et les moutons !).
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Archives février, mars, avril24/5/2014 ![]() "Qui trace" Michèle Burles (1948) Collection d'Alain Bourbonnais (1925-1988). Architecte de formation, il a été l'un des continuateurs du travail de l'artiste Jean Dubuffet. "Le lieu est éminemment historique, puisque c'est à Sainte-Anne qu'eurent lieu, à partir de 1950, des expositions consacrées à ce qui était désigné alors le plus souvent comme « art des fous ». Le Centre lui-même y a été fondé il y a trente ans et demeure l'un des pôles de la recherche sur ces formes très difficilement explicables..." "Il existe déjà Presque 160 acteurs de l'édition numérique francophone ! La majorité en France, quelques-uns au Québec, en Belgique, en Suisse Romande, un au Danemark, aux Etats-Unis, un en Nouvelle-Calédonie, et un en Australie (si si), et un en Afrique francophone... Et ailleurs ?
Mais c'est quoi un éditeur pure-player ? Voici une proposition de définition, qu'en pensez-vous ? Proposition de définition « Un éditeur pure-player est un entrepreneur qui publie des livres exclusivement dans des formats numériques à destination des nouveaux dispositifs de lecture. » A l’heure des e-incunables, du passage de l’édition imprimée à l’édition numérique, il peut s’agir, par extension, d’une « société fournissant des logiciels applicatifs dédiés à l’édition de livres numériques enrichis et/ou qui propose ses services comme coéditeur technique à des éditeurs de livres imprimés. » N.B. : je (l'auteur de cet article) sépare ci-dessous les deux listes : - les éditeurs pure-players francophones et - les prestataires de services et coéditions...". Merci à lui. http://ple-consulting.blogspot.fr/2011/04/plus-de-30-editeurs-pure-players.html Un article qui me surprend !26/11/2013 La photo n'est pas concluante car la liseuse ne vise pas les tout-petits qui ont besoin d'images visuelles et surtout de toucher !
Toucher, toucher... Clap : j'te tape ! Chut... tout doux : caresse... Douces caresses à tous :-) Canada : Les adolescents n'adoptent pas le livre numérique Civilisation et écriture18/7/2013 "Cet automate spirituel condescendant à accepter de tout le somptueux univers l'odeur abstraite d'une rose pour y monter clandestinement la machinerie intérieure qui lui tient lieu de chair et d'âme, où l'avons-nous rencontré ?
Si ce n'est lui, c'est son cousin, ce célibataire-né, héritier policé du bon sauvage, farouche sur son quant-à-soi, qui ne descend de son autonomie que dans l'éclair d'un contrat, pour édifier par convention la regrettable nécessité de s'accorder avec les hommes et leurs lois. Certes, il ne faut pas prendre les fictions des philosophes à la lettre. Celles-ci cherchaient plus à frapper qu'à démontrer, et peut-être relevaient-elles aussi du jeu d'un siècle enfant avec des découvertes encore naïves. Il reste qu'elles ont lancé des générations de chevaliers chimériques à l'entreprise absurde de faire tenir debout l'homme seul." Tournier. 1946. [Les pages de l'ouvrage, d'époque, tombent presque en poussières... : Cher Numérique ??] L'écriture se meurt... sous l'effet principal d'une langue appauvrie et déformée. Le français est une langue complexe et riche. On relève que le nombre d'entrées dans la plus complète des encyclopédies s'élève jusqu'à 200 000 mots différents. Mais combien de mots utilisons-nous ? "Ce nombre tombe déjà à 100 000, dont la moitié en latin, dans les dictionnaires les plus complets... lit-on ; quant au vocabulaire quotidien, "le Petit Larousse présente environ 35 000 mots différents. Ensuite, c'est la dégringolade... On tombe à 20 000 mots dans les manuels scolaires les plus précis... et à 2 000 pour les plus simples !" Le lecteur moyen de littérature ne possède quant à lui qu'un vocabulaire de 6 à 8000 mots pour découvrir toutes les subtilités de la vie... Qu'un dialecte parlé s'instaure en parallèle, au même titre que l'argot, le verlan, ou autres parlers locaux, n'est nullement incompatible. Mais celui-ci ne doit être que spécifique - un "ajout" évolutif - et non une destruction de la langue initiale. Tout auteur devrait, en tant que porteur de la connaissance, oeuvrer pour son enrichissement - et avant de publier "dans sa regrettable nécessité de se trouver une existence", éviter de nous noyer dans une lecture médiocre... Aujourd'hui, nous avons l'immense, l'extraordinaire, la magnifique chance, que la connaissance soit à la quasi disposition gratuite de tout le monde. Mais tout comme "le trop d'infos tue l'info...", le lecteur est également noyé dans un fatras auparavant inexistant... Aux professionnels, médias inclus, de l'édition (qui ont pris de drôles de sentiers et qui s'en mordront sûrement un jour les doigts...) et aux libraires, se sont substitués une multitudeexponentielle de sites "branchés", sur l'onde des amateurs ou de Picsou... de bloggeurs, lecteurs-chroniqueurs solos expérimentés ou non, revues, maisons d'éditions nouvelles, sites de publication gratuite, pro-numérique ou non... Il est devenu quasi impossible désormais, tant l'offre est grande, de "tester" au préalable comme on pouvait le faire auparavant chez les libraires ce qui n'est - il faut le rappeler ! - ni un produit ni une marchandise. Aussi, avant de noyer la publication (et de nous en dégoûter) et même de prétendre mériter quelques euros "volés" à de gentils alter ego "fatigués qui ont besoin de détente" (là où les amis ne suffisent pas...), il serait souhaitable et même du devoir de tout auteur qui se respecte de réfléchir à deux fois plutôt qu'une au préalable. Bien sur, cela ne signifie pas qu'il ne doit pas publier ! Bien au contraire... D'ailleurs, j'ai un "truc" à diffuser... gratuitement ! Quitte à saouler mes seules relations connues et inconnues :-) "Que tu es bête...Cacochyme, tu penses ? Ah-ah ! Espèce de chyme ! Ostrogoth Pignouf Canaille minable Malappris de mes deux... Laitue ! Maudit sois-tu !" Suite ici... Illustration de Claire Henault (que je découvre à l'instant... Merci Internet !) ![]() Au temps de la folie en ce siècle, il existait une sage (1). Une ermite qui vivait à l'écart et ne communiquait plus qu'avec la nature. Un matin, elle s'assit sous un bosquet pour se reposer du magnifique soleil qui la recouvrait et lut les nouvelles à voix haute à son voisinage, la mésange et à la pie.... "Pour ne pas se retrouver pris en tenaille (...), il (le président français) doit vite incarner un projet (...) Le credo social-démocrate (...) lui est d’un faible secours car il n’a absolument rien à redistribuer. (...)." La pie l'a coupée ! "Il ne s'agit pas de "REDISTRIBUER" mais de "MIEUX DISTRIBUER" ! - Mieux distribuer ? s'enquit alors la mésange (qui saisit rarement tout parfaitement...) - Oui, lui dit la pie, mieux répartir la nourriture qui nous est aujourd'hui extorquée... et celle qui sera produite grâce à la décroissance... choisie... - Dé-croissance ? Mais de quoi vais-je me nourrir ? s’éleva alors la mésange dans un battement d'ailes effréné. - Ah vraiment que tu es bouchée ! Tout d'abord, il y aura toujours une croissance, mais elle sera moindre. Uniquement nécessaire et réfléchie. Celle nuisible, qui détruit irréversiblement après avoir beaucoup produit juste un temps, sera stoppée ! Et puis, une croissance pour quoi ? T'es-tu jamais posé la question ? - Une croissance pour payer nos nids et nos graines dont le prix n'arrête pas d'enfler à tel point que nous n'en n'avons plus ! - Effectivement ! Et à qui payes-tu ? A ceux qui t'ont volé tes graines et détruit ton nid ! Pas un paon n'oserait aujourd'hui le nier... Pas un seul APPLE, GOOGLE, MICROSOFT & Co, qui ont le toupet de se construire des volières princières avec les brindilles que nous avons ramassées !" Voilà ce que se dirent nos oiseaux... Notre ermite pensa que Jean aurait sans doute poursuivi en relevant que l'arbre se sent aujourd'hui bien seul, sans un humain sous son ombre à venir lui confier ses amours et pensées. Il lui préfère hélas, aurait-il raillé, la froideur de l'acier et du verre dans lequel il contemple solitaire son image, tandis que le plus grand nombre, enfermé dans de petites cages ou de vastes camps sans toit ni couvert, s'active sans âme à la solde des paons. Une poignée de vautours masqués, rapaces avides de puissance, qui n'ayant pas réussi à se débarrasser de leurs coûteux esclaves par des clones dociles et moins gourmands - bientôt 8 milliards de bouches à nourrir - fomentent discordes, égrènent pandémies et autres gangrènes inventées, escomptant freiner cette croissance exponentielle, celle-ci indésirée... Ils se savent mortels. Mais rien ni quiconque n'entravent leur chasse sur l'univers... Détenteurs du pouvoir qu'ils se sont octroyés selon les règles de la jungle, ils profitent égoïstement des jouissances terrestres. Préférant la soie plus douce plus brillante au coton, ils usent et abusent stupides, au détriment de leur propre espèce, des richesses qu'ils détiennent sous leurs griffes. Quel coq de basse-cour priverait ses poules ? Il faut dire que certains faisans arrivent toujours par la ruse ou le partage intéressé à saisir quelques miettes. Et tout aussi égoïstement, le perroquet approuve, les glorifiant haut perchés sur leur barre, se félicitant même d'être doté d'une intelligence supérieure ! Heureusement quelque arlequin plongeur éclabousse régulièrement la mare. Les canards siffleurs s'époumonent alors pour convaincre leurs semblables d'un retour à la raison. Car après ces victoires sur l'élément, ces "progrès" et les transformations opérées pour certaines irréversibles, force est de constater que leur Déesse, dame Croissance a été fort partiale et somme toute fort peu généreuse : elle n'a jamais exaucée que quelques privilégiés, laissant la plus grande partie de la planète dans la prière vaine. Jean aurait alors tancé l'humain-fourmi, songea-t-elle, l'implorant de renaître de ses cendres tel un phénix, de retrouver "conscience" pour S'INTERROGER sur le sens de sa nature et de ses inventions infinies, de relever la tête pour regarder au-delà de son axe, de prendre le temps de vivre et d'observer le monde qu'elles créent si loin des images qui le font rêver... avant que toutes ces monstruosités ne tuent sa mère-nourricière. L'histoire ne dit pas encore ce qu'il est advenu de ce monde... S'il a été détruit sans qu'il n'eût plus à découvrir tel qu'il s'en vantait (et pourquoi faire ?) le secret de la matière ! Illustration : © Miren Elle (1) Sage : substantif masculin. Rarement au fém. "N'accuse pas d'être avare / Une sage qui prépare / Tant d'or et d'autorité: Par la sève solennelle / Une espérance éternelle / Monte à la maturité! (Valéry, Charmes, 1922, p. 155). Incroyable (et non incroyable...) décision du TGI du 13 juin 2013 qui prive arbitrairement un auteur de la paternité de son oeuvre !
En espérant avec cette auteure votre mobilisation... Lire son manifeste complet sur Youscribe "Si je ne fais pas appel de cette décision, elle fera jurisprudence et salira à jamais la France qui défend l’exception culturelle et s’honore d’être la patrie des droits de l’homme. C’est pourquoi j’espère une mobilisation exemplaire des auteurs, créateurs, artistes et ayants droit pour éviter à l’histoire de se répéter et de faire d’autres victimes. Vous pouvez me contacter à l’adresse cmorel.auteur@gmail.com ou au 04 72 36 91 95, je serai ravie d’échanger avec vous." D'autres possibles... "Moments de vie"26/6/2013 Avant de m'absenter pour quelques jours... une dernière chronique : Un projet de Décroissance7/5/2013 ![]() Un ouvrage diaboliquement intéressant pour aider à se repositionner sociétalement en tant qu'être humain. Un livre à lire, discuter et approfondir en échangeant. Un projet de décroissance est un manifeste publié en janvier 2013. Il promeut une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables. Un projet de décroissance est un essai qui met à plat une vision (principalement mais pas uniquement économique) d'une société souhaitée par de nombreux concitoyens aujourd'hui, jeunes et vieux à bout de souffle, non plus comme un rêve mais comme un possible. C'est la volonté exprimée et partagée de la sortie d'un état qui ne peut perdurer et de possibles solutions... Archives
Juin 2018
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