Miles, c'est l'inspiration-expiration... Les Maths, c'est ça : ""Toute chose est possible tant qu'elle ne s'est pas révélée impossible - et même en ce cas, elle ne l'est peut-être que provisoirement." Pearl Buck. "Elle aurait pu citer John Nash en exemple (mathématicien américain, prix nobel d'économie et prix Abel en 2015, année de son décès accidentel en voiture) qui a découvert à la surprise générale dans les années 1950 (début du renouveau de nos mathématiques) qu'un problème géométrique réputé impossible avait en réalité des solutions en abondance, détruisant au passage un certain nombre de certitudes et d'intuitions (cette intuition si fragile...). Le problème en question pour les passionnés est celui du "plongement isométrique", soit en clair, la transformation en une surface courbe d'une forme à partir d'un plan en conservant toutes les distances... Aujourd'hui, grande découverte, dans la famille des objets géométriques : le tore carré et plat... (de la famille des fractales lisses). Ce n° de DossierpourlaScience sur les Maths Avril-Juin 2016 est à ne pas louper !
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![]() un tsunami noir s'est déversé contre la fraternité et l'intelligence à l'orée de la parole
le poème commence par le silence entre deux haies nous avons été dis-tu une lente forêt en marche une lente forêt de signes nous avons été aux abois on nous a dépouillés nous avons survécu nous sommes écritures nous sommes idéogrammes de l'hiver un à un murmurent nos grands corps étêtés nul ne sait si nous ébauchons des battements d'ailes ou si nous implorons arbres nous sommes nous étions oiseaux au fond de ma gorge s'épuise une mésange au fond de ma gorge la cendre est sans mémoire la salive sans témoin le goût des mots nous tient debout Poème de Michaël Glück sur une illustration de Lysiane Schlechter Le tour de "scène" au Molière fut très très chouette, très bien mené par Thierry Guichard (le "Matricule des Anges") qui connait parfaitement ses livres :-) et avec ainsi l'agréable confirmation (personnelle) que Jérôme Ferrari me passionne, tant sur les thèmes traités que dans son approche de l'écriture "sans surplomb" ; la découverte captivante de Dov Lynch et de sa "mer noire", ses phrases ultra brèves, telle "Tout tenait à sa place. L'homme. La neige..." ; celle encore tout aussi curieuse de l'éditeur Anarcharsis, et l'attendrissante Pinar Selek dont le cri "traverse les murs" car analyser, dit-elle, ne lui suffit pas (c'est une grosse tête...) "il faut se situer soi-même dans la recherche, se dévoiler" et en dernier, si je n'oublie personne, Mathias Enard. Mathias lit très bien... En ce qui concerne ces deux derniers auteurs (Mathias et PInar), sans doute est-ce le côté plus intimiste de leur approche, et leur style plus "classique", qui me les fait placer en fin d'intérêt.
Bien sûr le vin, de tradition à Bordeaux, était des plus acceptables :-). Ils sont un peu partout dans la région jusqu'à la fin du mois : ne les loupez pas. http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/sud-ouest/430-festival-lettres-du-monde-bordeaux.html Francofonia de Sokourov13/11/2015 Fascinant de beauté, plus encore d'esprit, d'humanité toujours, et même de sensualité : bravo à Sokurov (Sokourov) ! Oui on n'a qu'une envie : le revoir..."Le nouveau film du grand Alexandre Sokourov est aussi beau et aussi original qu'on pouvait l'espérer, un objet unique qui utilise l'image et le son avec une virtuosité jubilatoire, qui propose un regard inédit sur une période historique pourtant largement évoquée à l'écran, qui ouvre une réflexion gourmande sur l'art, le pouvoir, le bien, le mal… C'est brillant, c'est dense – l'envie d'une seconde vision n'est pas à exclure –, c'est aussi extrêmement séduisant… et en se sens plus accessible que la plupart des films du cinéaste russe (le dernier en date était un Faust impressionnant mais pas commode)". [Source Utopia Bordeaux] Louis-Do de Lencquesaing est superbe !
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Juin 2018
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