Un article intéressant (de même que l'ouvrage sans doute, même si j'en viens à me demander qui lit ?)
“Libérer le travail, organiser au mieux les relations sociales et protéger efficacement – et pas uniquement formellement - le travailleur, c’est à l’aune de ces trois exigences qu’il convient de refonder notre droit du travail. C’est tout le sens de notre essai, "Un autre droit du travail est possible", qui formule des propositions précises et opérationnelles issues de notre expérience d’acteurs des réformes. Elles s’articulent autour de deux idées forces. La première, c’est qu’il faut en finir avec les rafistolages du droit actuel, conçu pour la civilisation de l’usine, et en décalage croissant avec la réalité. L’approche, politiquement si commode, par la « simplification » n’est pas satisfaisante. Pour être accepté et correctement appliqué, le droit ne doit pas seulement être compréhensible, il doit aussi s’adapter aux conditions réelles de l’économie et aux aspirations de la société : permettre plus de liberté dans tous les domaines – temps de travail, formes du contrat de travail…-, construire un véritable droit de l’activité surmontant les clivages anachroniques entre différentes formes de travail. La seconde idée est que le droit négocié doit prendre puissamment le relais du droit d’origine étatique dont la sclérose est en partie responsable du chômage et du climat crépusculaire actuel. La loi et l’action de l’Etat peuvent y aider [son rôle normal...], notamment en accélérant le processus de concentration et de rationalisation des branches professionnelles et en réformant drastiquement les formes, les institutions et la place du dialogue social dans l’entreprise. Mais, en fin de compte, c’est sur le terrain, négociation après négociation, élection après élection, que la bataille de la réforme sera gagnée ou perdue, pas uniquement en changeant la loi. Même si le droit du travail est et restera conflictuel par nature, nous pensons qu’il y a aujourd’hui consensus pour considérer que l’immobilisme est mortel à la fois pour notre économie et notre cohésion sociale. Comme toujours en France, l’élection présidentielle est la seule occasion où il est - théoriquement - possible de changer la donne. C’est dans ce contexte que nous versons ces analyses et ces propositions au débat, en souhaitant que le plus grand nombre s’en empare. L’article en entier peut-être lu ici https://www.linkedin.com/pulse/un-autre-droit-du-travail-est-possible-bertrand-martinot "Un autre droit du travail est possible", est publié aux éditions Fayard, en attendant un droit AU travail.
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Je rêve ou c'est vrai ? Valls aurait bel et bien usé du 49-3 pour la loi El-Connerie ! DICTATEUR ! Ou FOU ? Quand un homme du gouvernement était renié, il y a quelques décades : il avait au moins le courage de démissionner. Valls et Hollande sont reniés mais ils continuent à nous pousser dans le mur :
CRIME ? Bravo ! "Ce serait la QUATRIEME FOIS que Manuel Valls emploierait l'arme du 49-3 depuis qu'il est à Matignon. Le Premier ministre y a eu recours à trois reprises l'an dernier pour faire adopter la loi Macron. Un texte qui, comme le projet de loi El Khomri, divisait profondément le groupe socialiste. Bis repetita." [Source Marianne.net] Et pendant ce temps, 60% au moins de la population réclame la DEMOCRATIE DIRECTE ! Bravo BIS ! http://www.marianne.net/loi-el-khomri-valls-passe-force-engage-49-3-100242745.html Pages actualisées à lire : Babx, Jacqueline Persini et son nouveau recueil "Cascades et séquoias" et J.-P. Siménon, notre directeur artistique du Printemps des poètes qui pense que la "Poésie sauvera le monde". Je veux y croire :-)Archives
Juin 2018
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