EXPRESSION EXCEPTION

Art brut & Contre-culture

Tout d'abord, qu'est-ce que l'art ?

Définir l'art dans son acception moderne,
​soit la 
"création de belles choses",
est un vrai casse-tête... 

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Exposition 2013 "Nouvelles vagues" au Palais de Tokyo :
​Entre synapses, table à repasser et baignoire... cherchez l'Art !
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Si nous laissons de côté cette polémique facile, sur ses facettes moderne, marchande et publicitaire, l'art est plus communément et sérieusement défini comme :
« l’activité humaine visant à exprimer les préoccupations, les croyances, les questions sous une forme telle qu'elle traduise les émotions et les sentiments que les hommes éprouvent en y pensant. Il n'a donc pas n'importe quel contenu, il prend pour objet ce qui émeut l'homme, ce qui le concerne intimement, ce qui renvoie aussi bien à des thèmes éternels qu’à des préoccupations précises, liées à un contexte particulier. On comprend alors pourquoi l’art est le meilleur moyen dont on puisse disposer pour pénétrer dans l’esprit d’une culture. » [1]
Mon 1er montage vidéo (désolée que l'inscription du texte ne reste pas suffisamment visible pour permettre sa lecture. ​A corriger ! Un jour...)
Plus encore, peut-on poursuivre, l'oeuvre d'art "crée" un lien mystérieux entre le contenu et la forme, lien de ressemblance mais sans soumission de la forme au fond, nous faisant éprouver un plaisir à laisser notre sensibilité, notre imagination et notre pensée jouer librement, comme dans la contemplation de l'écoulement d'une source ou du feu dans une cheminée... 

Ces exemples donnés par Kant, à partir d'objets "naturels" dans son expérience nommée "beauté pure" - pure étant pris dans le sens de « ce qui échappe au concept » -  sont transposables aux œuvres d'art. « La même fascination pour des sensations qui se prêtent à des combinaisons multiples se produit à la différence de l'expérience courante, objectivante, dans laquelle ce libre jeu n'a pas lieu. Nous arrêtons en quelque sorte l’imagination parce que nous recherchons le concept. Ou plutôt le concept est déjà là, n’attendant que les stimuli sensoriels pour superviser la formation de l’image. Nous reconnaissons des objets, et notre imagination est sous la direction de l’entendement. Il faut que nous « comprenions » ce que nous voyons ou écoutons. Au contraire, dans l’expérience proprement esthétique, nous ne « comprenons » jamais totalement, le libre jeu continue. Les concepts n’épuisant pas la source des images, nous revenons vers elle et nous en retirons d’autres images, qui vont entraîner d’autres pensées. Nous sommes alors dans une situation de contemplation, au lieu d’être dans une recherche d’actions à exécuter. Ainsi nous n'avons pas besoin de savoir ce que c’est pour éprouver ce plaisir à laisser notre sensibilité, notre imagination et notre pensée jouer librement. Cette propriété de déclencher un libre jeu de nos facultés est ce qui caractérise en propre l’œuvre d’art, en tant qu’elle est vraiment œuvre d’art. » [1]

Cette résonance joyeuse qui vibre en nous, c'est cette joie qu'évoque Constantin Brancusi :
« Ce qui a vraiment un sens dans l'art, c'est la joie. Vous n'avez pas besoin de comprendre. 
Ce que vous voyez vous rend heureux ? Tout est là. » 

Comme dit de même Pierre Soulages, l'Art n'a de valeur que pour l’œil qui la perçoit :
​

« C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ma peinture est un espace de questionnement où les sens qu’on lui prête peuvent se faire et défaire. Parce qu’au bout du compte, l’œuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite ni à ce qu’elle est, ni à celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde. Je ne demande rien au spectateur, je lui propose une peinture : il en est le libre et nécessaire interprète. »

A propos des mots, Claude Roy fournit une réflexion très proche en indiquant un jour (...) 
​
« qu'il écrivait pour lire ce qu'il ne savait pas qu'il allait écrire. » 
[2] 

L'artiste est avant tout un chercheur, comme le scientifique. Chercheur d'expressions de vérité qu'il perçoit sous forme de "visions" qu'il restitue à l'aide de mots, de sons ou d'images, selon ses facultés. Son travail nous parle ou pas. L'unique différence entre l'artiste et le scientifique réside dans le libre jeu. Là où le scientifique est tenu par un minimum de vérités qui résultent de concepts rationnels, préétablis et définis comme sûrs (jusqu'à ce qu'ils soient "détrônés" ou "désacralisés"), l'artiste, lui, comme le génie, plonge sans filet dans la Grande nébuleuse universelle...

Pour Bergson, « L'art n'a d'autre objet que d'écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités conventionnellement et socialement acceptées, enfin tout ce qui nous masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la réalité même... L'art n'est sûrement qu'une vision plus directe de la réalité. » [3]

Heidegger dit aussi « L’essence de l’art, c’est la vérité se mettant elle-même en œuvre. » [4]
L'art, « nous le jugeons sur sa capacité à « éveiller l’âme » dit Hegel, et pour l’éveiller, faut-il ne pas lui présenter des stéréotypes ou la recouvrir de sensations et d’émotions qui la privent de son pouvoir propre. L’âme est mystérieuse et l’œuvre d’art authentique se doit de respecter ce mystère. »  [1]

Pour Nietzsche, « L'essentiel dans l'art, c'est qu'il parachève l'existence (...) il est générateur de perfection et de plénitude. L'art est par essence affirmation, bénédiction, divinisation de l'existence. » [5] 

Avec Kant, nous bouclons la boucle « La beauté est la forme de la finalité d'un objet en tant qu'elle y est perçue sans la représentation d'une fin. » [6] « On peut concevoir (...) une perfection esthétique, qui renferme le principe d'une satisfaction subjectivement universelle. C'est la beauté : ce qui plaît aux sens dans l'intuition et précisément pour cette raison peut être l'objet d'une satisfaction universelle. » [7] 

Du point de vue de sa durée d'exécution ou d'expression matérielle, l'oeuvre peut ne laisser aucunes traces, mais c'est sans compter son temps de maturation, celui pendant lequel l'artiste « se laisse posséder par les choses (et non les personnes) et par une quantité aussi grande que possible de choses vraies (...) Il faut que germent en lui des images de l'existence. » [8]
pour aboutir transcendant le donné à ce dépassement sur lui-même lui fournissant un "plus être" personnel, et à nous, l'oeuvre livrée à nos sens.

Et l'art brut ?

« 28 août 1945 : L'expression art brut apparaît pour la première fois dans une lettre de Jean Dubuffet au peintre suisse René Auberjonois. » [9]. En 1949, Dubuffet en donne une définition. 

« Nous entendons par là (l'art brut) des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écritures, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe. »
[10]
Il convient de souligner le mot "indemnes", souvent transformé en "autodidactes" qui ôte une certaine portée à cette définition de Dubuffet.

Selon Michel Thévoz, ce sont « des marginaux  réfractaires au dressage éducatif et au conditionnement culturel, retranchés dans une position d’esprit rebelle à toute norme et à toute valeur collective. Ils ne veulent rien recevoir de la culture et ils ne veulent rien lui donner. Ils n’aspirent pas à communiquer, en tout cas pas selon les procédures marchandes et publicitaires propres au système de diffusion de l’art. Ce sont à tous égards des refuseurs et des autistes. (...) Les œuvres mettent en application des matériaux, un savoir faire et des principes de figuration inédits, inventés par leurs auteurs et étrangers au langage figuratif institué. L’œuvre est (...) envisagée par son auteur comme un support hallucinatoire ; et c’est bien de folie qu’il faut parler, pour autant qu’on exempte le terme de ses connotations pathologiques. Le processus créatif se déclenche aussi imprévisiblement qu’un épisode psychotique, en s’articulant selon sa logique propre, comme une langue inventée. » [11]


Généralement, les auteurs étiquetés "Art brut" sont des marginaux, essentiellement prisonniers ou exclus de la société, voire des malades au même titre que certains "fous littéraires" ; or les "sciences humaines et sociales" prises dans un sens très large incluant la médecine dont l'ensemble a pour objet l'étude de l'homme dans ses actions, ses organisations, ses rapports, ainsi que l'étude des traces laissées par celui-ci - bref tout ce qui découle de sa pensée - ont énormément évolué (cf. plus bas l'historique d'Aloïse Corbaz).
Dans le domaine de la musique, on peut citer Daniel Dale Johnston. « La lo-fi [12] - un choix artistique de toute une école plus pop que punk, qui préférait la violence du bruit à la puissance des riffs se plaçant ainsi en opposition totale avec les mixages trop lisses et consensuels des majors - a parfois été décrite comme la version musicale de l'art brut. Daniel Johnston enregistre ses premières chansons chez lui, sur des cassettes dont il fait des copies qu'il distribue ensuite. En général un de ses dessins (deux ans d’école d’art) est collé dessus. Entre deux extraits de dialogues de série télé ou de sa mère le sermonnant, il joue du piano et chante de sa voix adolescente. Daniel Johnston chante « comme ça vient » même s'il possède une réelle maîtrise du piano. Derrière la fantaisie et l'humour, mais aussi une certaine crudité, ses chansons dégagent finalement une profonde émotion, un rare sentiment d'authenticité. Par la suite, il chantera également en jouant de la guitare. Dans les années 1990, sa carrière est interrompue un temps par son instabilité mentale. Maniaco-dépressif, il doit être interné. Il revient pourtant sur la scène avec de nouveaux disques. Très changé physiquement (très mince au début, il revient presque obèse), il n'en demeure pas moins un artiste unique et immédiatement reconnaissable. » 
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Quelques artistes peintres catégorisés dans l'Art brut :

FACTEUR CHEVAL
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Le palais du Facteur Cheval

« Je suis né à Charmes à 15 km de Romans en l'année 1836 mon instruction fut très élémentaire car elle n'était propagée comme aujourd'hui et ce n'est qu'en grandissant que me vint l'amour du travail et de la lecture. J'ai commencé ce travail j'avais 43 ans...» Facteur Cheval

ALOÏSE CORBAZ
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Aloïse Corbaz
« LES VISIONS BARIOLÉES et les personnages illustres mis en scène dans les pièces d'Aloïse contrastent avec son parcours de vie infiniment plus modeste. Plus tard, elle qualifiera les années précédant son internement de "monde naturel ancien d'autrefois". Après avoir obtenu son certificat d'études secondaires, Aloïse est envoyée comme gouvernante en Allemagne en 1911, rêveuse qu'elle est encore d'une carrière de cantatrice. À Potsdam, cour de Guillaume II, elle aperçoit de loin l'empereur à qui elle avoue quelques années plus tard, dans une lettre d'amour jamais expédiée : "Je ne parviens pas à saisir les fleurs délicates aux pénétrants parfums que vous aviez involontairement déposées dans chaque repli de mon coeur emmuré par la misère." La guerre approchant, la jeune femme est forcée de retourner chez elle en Suisse. Son entourage décèle alors de premiers troubles, une exaltation religieuse confuse et, ce qui aujourd'hui ne figurerait sans doute plus parmi la liste des symptômes, d'inflexibles propos antimilitaristes. La détérioration de son état conduit à son internement à l'hôpital psychiatrique de Cery en 1918, avant son transfert définitif à l'asile de la Rosière, à Gimel-sur-Morges, en 1920. Aloïse est diagnostiquée schizophrène. Sa pratique du dessin naît avec sa maladie, et il est possible de lire l'intégralité de son oeuvre comme une sorte de courbe épousant moult phénomènes physiologiques et psychiques. Il en va ainsi du découpage traditionnel de sa production en sept périodes, qui enseigne qu'à partir de 1960 (5e période) l'artiste compose des images très cohérentes, dépourvues du caractère psychotique qui les animait jusqu'alors. C'est également à cette époque qu'elle s'adonne exclusivement à la technique de la craie grasse, à cause d'une vue baissante et du refus de porter des lunettes. » Extrait de L'Intermède.

HENRI DARGER
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« Sa principale œuvre, composée tout au long de sa vie de solitude, est un récit épique illustré de 15 143 pages appelé The Story of the Vivian Girls, in What is known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, Caused by the Child Slave Rebellion. Il y raconte la violente guerre entre les Angéliques et les Hormonaux. Plus de 300 compositions (aquarelle, dessins, collages) l'accompagnent et le complètent, donnant naissance à une œuvre graphique unique et originale, proche de l'art brut ou de l'art Outsider. La découverte de cette œuvre a été très immédiatement postérieure à l'invention par le critique d'art new-yorkais Roger Cardinal du concept de l'"art Outsider". De 1930 à 1973, Darger occupe la même chambre à Chicago, au 851 W Webster Avenue, non loin du Lincoln Center Park, dans le quartier de North Side. C'est là qu'il se consacre secrètement à l'écriture et à la peinture. Personne ne sait combien de temps lui ont demandé la composition de son œuvre. Outre les royaumes de l'irréel, il a rédigé son autobiographie (L'Histoire de ma vie, 5 084 pages). Ce n’est qu’après sa mort que l’œuvre à laquelle il avait travaillé toute sa vie fut découverte. En 1973, Nathan et le Kiyoko Lerner, les propriétaires de l’appartement loué par Darger, mettent au jour les réalisations de l’artiste. Lerner est un photographe accompli et reconnu, ayant notamment travaillé pour le New York Times. Il perçoit immédiatement l'intérêt du travail de son locataire et se charge de créer une fondation destinée à mettre ce fonds en valeur. Il aidera beaucoup à la réalisation du documentaire de Jessica Yu sur la vie et l'œuvre de Darger. » Source Wikipedia
Son autobiographie

Pour une vision beaucoup plus complète des œuvres d'art brut, voir  Les Jardins de l'art brut de Marc DECIMO [13] ou le site du musée spécialisé de Lausanne [14].
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Et la contre-culture alors ?

La culture, c'est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération - et non par l'héritage génétique, dit-on (mais là, la porte est ouverte à toutes les opinions !) et conditionne en grande partie les comportements individuels.

La culture englobe de très larges aspects de la vie en société : techniques utilisées, mœurs, morale, mode de vie, système de valeurs, croyances, rites religieux, organisation de la famille et des communautés locales, habillement…

Ses trois grandes formes de manifestation sont l'art, le langage et la technique.
La "contre-culture", quant à elle, est le fruit d'un besoin de "plus être", voire l'expression d'un mal-être... Le concept moderne dont le terme a été créé en 1969 par le sociologue Theodore Roszak n'en couvre pas moins une longue tradition de la dissidence [15] et s'applique aux phénomènes sociétaux structurés, visibles, significatifs et persistants dans le temps, que désigne un ensemble de manifestations culturelles, d'attitudes, de valeurs, de normes utilisées par un groupe, qui s'oppose à la culture dominante ou la rejette. 

L'art étant le meilleur moyen dont on puisse disposer pour pénétrer dans l’esprit d’une culture, celui-ci est révélateur de ces poussées humaines. Dans la contre-culture, on y associe le courant impressionniste. A l'époque, les critiques d’art officiels soutenant l’académisme se sont gaussés de "l’impressionnisme" qui à l’opposé de la peinture académique fondée sur le dessin et qui cherche à se faire en quelque sorte oublier comme peinture, privilégiait la lumière, le chatoiement des couleurs, l’ambiance fugitive et charmeuse des moments qui passent et ne reviendront plus. 


L’évolution d’une grande partie de l’art contemporain qui a suivi, comme le mouvement dadaïste, trouve aussi son explication en réaction à un monde... où la civilisation s’est retournée contre l’homme. Fondé pendant la première guerre mondiale (20 millions de morts, autant de blessés), le dadaïsme s’inscrit dans une révolte contre un « Progrès » qui aboutissait (déjà) à asservir l’humain à des rouages industriels, financiers, militaires. Il n’y a aucun prestige de l’ « artistique » et le mieux que puisse faire un « artiste » est de se moquer de l’art, ainsi fut la réaction de Marcel Duchamp, précurseur et annonciateur de certains aspects les plus radicaux de l’évolution de l'art depuis 1945. 
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"Impression, soleil levant", Claude Monet, 1872.
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L'art étant une réception personnelle avant tout, je ne médirai pas de la logique de l'art contemporain, tant dans ses élévations surprenantes sur le podium, ou tel qu'il a évolué depuis en idolâtrant le geste iconoclaste désormais investi d’une valeur marchande qui annule toute sa portée subversive. (Cf. la vente des œuvres de Chomo et le détestable article de Thierry Savatier "Chomo trouve sa place sur le marché de l'art").[16].
On peut toutefois dire que l'art brut, réactionnaire au "dressage éducatif et au conditionnement culturel", est le souffle salvateur de l'un et la contre-culture est au collectif l'évitement de l'enracinement et du pourrissement de l'espèce humaine via l'homogénéisation boboïsée ou tout autre standard conservateur marchand ou non.  

Et comme l'art brut n'est pas que l'art des fous - à moins que le génie ne soit l'apanage exclusif des névrosés - plutôt que de brimer des mouvements dissidents et différer de la sorte à des décades des évolutions inévitables, ne serait-il pas préférable de les aborder sous un œil ouvert, attentif, empreint de curiosité généreuse ?

[1] Philosophia 
[2] Propos rapporté par Hubert Nyssen, Lira bien qui lira le dernier, Babel, 2005
[3] Bergson, Le rire, Skira
[4] Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part, Idées Gallimard.
[5] [8] Nietzsche, La volonté de puissance, Gallimard.
[6] [7] Kant, Logique, Vrin.
[8] Nietzsche, idem.
[9] Francis Moreeuw 
[10] Jean Dubuffet, L’Art Brut préféré aux arts culturels, Paris, Galerie René Drouin, 1949.
[11] Michel Thévoz, Art Brut, psychose et médiumnité, Paris, la Différence, 1990.
[12] Low Fidelity pour un manque complet de technique musicale en opposition avec la qualité sonore HD en vogue. 
[13] Marc DECIMO, Les Jardins de l'art brut, Presses du réel. 
[14] Musée de l'art brut de Lausanne.
[15] Contre-culture(s), des Anonymous à Prométhée, Steven Jezo-Vannier, Le Mot et le Reste.
[16] Le blog de Thierry Savatier, art. du 12/06/2010. 
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"Qui trace", Michèle Burles (1948)
PhotoJean-Michel Basquiat




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