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3 livres à emporter sur une île déserte

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Qui n'a jamais été confronté à ce choix ?

Ma sélection en ce début d'année 2016. Spontanée. Je me suis réveillée un matin avec en tête "C'est ceux-là !"
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Les Lettres de Rilke (à un jeune poète) et les Effroyables jardins de Quint répondent parfaitement au format préconisé : une centaine de pages 120x190 pour Rilke, moins de 100, même taille, pour Quint. Schuiten et Abeille rempliront à eux seuls mon sac à dos : grand format... Tant pis !


Qu'est-ce qui m'a décidée ? Ah-ah...


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​Effroyables jardins
 
de Michel Quint est un court récit publié en 2000, dédié par l'auteur à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun, et à celle de son père, instituteur, ancien résistant. Sa lecture m'avait bouleversée en son temps... Elle est toujours restée fichée, imprimée à jamais dans ma cervelle papillonnante.
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Pudeur, humour (à satiété) et humilité soudaine anime ce récit lumineux fait par le narrateur évoquant son mépris pour les clowns jusqu'à un âge avancé de sa jeunesse  : honte de leur ridicule...  « Plus que tout, j'ai détesté les augustes. Plus que l'huile de foie de morue, les bises aux vieilles parentes moustachues et le calcul mental, plus que n'importe quelle torture d'enfance. A dire au plus l'exact du sentiment, au temps de mon innocence, j'ai éprouvé devant ces hommes raccommodés à la ficelle, écarquillés de céruse, ces grotesques, le vertueux effroi des puceaux croisant une prostituée peinte (...) ». Ce sentiment de gêne outrageante persistera pour ce jeune homme jusqu'à la révélation du sens de cette étrange vocation de son père par son oncle "Gaston", qui lui dévoilera un jour, non point à table "vers le dessert, passé le Bordeaux-tu-m'en-diras-des-nouvelles" mais au bar d'un cinéma (...) quelque part dans un quartier ouvrier, au revers de Roubaix ou de Tourcoing, à une époque où la ritournelle de la Fox et un esquimau chocolat vanille guérissaient encore les gosse du mal de dents" un épisode tragi-comique de la Seconde Guerre mondiale...

Le texte qui débute sur l'évocation du procès de Maurice Papon se poursuit sur cette magnifique liaison : les mots prononcés au tomber du verdict par le père de Lucien, alors présent au procès, déguisé en clown :
​
 « Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir...? » 
​
« Et sans mémoire ? (...) » Le souvenir de l'horreur inoubliable : ​ « Des lois de Vichy : 17 juillet 40, concernant l'accès aux emplois dans les administrations publiques, du 4 octobre 40 relative aux ressortissants étrangers de race juive, du 3, la veille, portant sur le statut des juifs, du 23 juillet 40, relative à la déchéance de la nationalité à l'égard des Français qui ont quitté la France, tous ces actes où Pétain commence par "Nous, Maréchal de France...", et cette autre loi qui me touche, du 6 juin 42, interdisant aux juifs d'exercer la profession de comédien... Je ne suis pas juif. Ni comédien. Mais...  »
Moi non plus, je ne suis ni juive, ni comédienne... J'espère seulement que tout le monde peut encore compter parmi les membres de sa famille au moins un... "résistant". Hélas, comme la mémoire collective semble aujourd'hui atteinte d'Alzheimer, un rafraîchissement de celle-ci me semble non abscons même si « Le manichéisme en histoire est une sottise... »



​Edition Juin 1987. Les dix lettres de Rilke, ce "guide spirituel" pour tout auteur en herbe, publiées généreusement par son destinataire, Franz Xaver Kappus, en 1929, sont suivies des réflexions  de Bernard Grasset sur la Vie créatrice.


Ces lettres restent un pensum "vivant" permanent.

Les réflexions de B. Grasset sont un délicieux complément.
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A l'époque, je n'annotais pas mes livres : quel dommage ! Ou bien devrais-je dire quel bienfait futur ? Une relecture sera toujours appréciable ; néanmoins, au temps présent, au risque de plagier sottement, involontairement, je préfère m'en tenir au commentaire général suivant, que l'on retrouve parmi une multitude - chacun étant aussi élogieux que l'autre :
 « On assiste, en un mot, au spectacle extrêmement rare d'une formation par accomplissement intérieur. »

Rilke a élaboré dans ses lettres-conseils, adressées de 1903 à 1908 à un jeune homme qui lui demandait s'il doit consacrer sa vie à la poésie, un véritable bilan personnel créant ce « guide spirituel » valable pour tout auteur, poète ou non.

Rilke revient inlassablement sur les questions essentielles qui se posent au poète, au créateur : il insiste avec passion sur la nécessaire solitude du créateur, celle qui permet de voir clairement le monde. Mais l'auteur doit répondre au préalable avec sincérité à la question primordiale : « Suis-je vraiment contraint d'écrire ? »

Retenons que
"ces dix lettres sont à la fois un moyen d'accès privilégié à l'univers de Rilke et un manuel de la vie créatrice de portée universelle" dans lequel Rilke décrit avec la concision fulgurante qui lui est propre des règles de comportement, d'écriture et d'exercice littéraire... hautement recommandables sans décréter pour autant les établir soulignant précisément qu'il n'y a qu'une école : celle de la Vie !

"Pour Rilke, d'ailleurs, créer, c'est d'abord se créer. (Bernard Grasset). Il s'agit, dans ces entretiens, de l'emploi total de la vie, d'un perfectionnement de l'homme entier, et ainsi de l'oeuvre, non dans le sens où l'on dit "oeuvre" en littérature - ce qui ne relève que d'un jugement littéraire, - mais dans un sens très voisin de celui où l'entendent les mystiques : cet emploi de la vie sur lequel l'homme est jugé. (...) le bien-faire est indivisible et veut l'emploi de tout l'homme."


Je citerai encore ce passage de Bernard Grasset : « Au vrai, cet essai sur la vie créatrice que sont les Lettres à un jeune poète a une couleur d'évangile. Rilke semble même avoir voulu ramasser dans une façon de parabole tout l'essentiel de son message. La peur en est le centre. Rilke, pour préparer son disciple à ces proportions terrifiantes que prend la solitude chez le créateur, à ce brusque transport de son monde temporel dans celui de la création, à la fuite de ses horizons familiers, à la perte de ses repères, de ses appuis, lui propose l'image de "l'homme sur la montagne". "Sans nul doute, écrit-il - parlant de la solitude acceptée par le créateur, - serons-nous alors pris de vertige, car tous nos horizons familiers nous auront échappé ; plus rien ne sera proche, et le lointain reculera à l'infini. Seul un homme qui serait placé brusquement, et sans y avoir été aucunement préparé, de sa chambre au sommet d'une haute montagne, éprouverait quelque chose de pareil : une insécurité sans égale, un tel saisissement venu d'une force inconnue, qu'il en serait presque détruit. S'il imaginait qu'il va tomber, ou être jeté dans l'espace, ou encore éclater en mille morceaux, quel monstrueux mensonge son cerveau devrait-il inventer our qu'il puisse recouvrer ses sens et les remettre en ordre !". On a souvent écrit, et d'assez mauvaise manière, que toute l'oeuvre de Rilke était "sous le signe de l'effroi". Ne peut-on pas penser que l'habitation de son âme par cet étranger qu'est le démon de la création est une des causes de cette terreur naturelle ? Je sais bien que ces hommes que les magisters de l'âme appellent des inadaptés sont portés à se créer un monde à eux, en remplacement de celui où ils ne peuvent vivre, et qu'ainsi, en un certain sens, tous les anxieux "créent" à leur manière, ne serait-ce que pour prendre conscience de leur personne. Mais là, tout tient dans la valeur de ces créations, dans ce que les autres peuvent en recueillir. Et peut-on nier qu'en dépit, et à cause peut-être de cette nécessité quasi maladive de créer, Rilke nous ait apporté des clartés fulgurantes sur la tyrannie de l'inspiration ? Ne devait-il pas ressentir en devoir véritable l'obéissance à un tyran puisqu'il lui fut redevable d'une oeuvre qui demeurera ? Et comment, ayant payé cette oeuvre de tant de souffrance, n'aurait-il pas eu le sentiment terrifiant qu'il n'était plus le maître de sa personne ?  »

Les mers perdues de François Schuiten (illustrations) et Jacques Abeille (écrit) fut et reste l'émotion de ma vie...

Cet ouvrage a été édité en 2010 par la nouvelle maison d'édition Attila, lancée à l'époque par Frédéric Martin et Benoît Virot (aujourd'hui scindée, la partie la plus riche du catalogue se poursuit sous le nouveau nom
« Le Tripode ».

Le "hasard" m'avait fait découvrir à la même époque, sur le net, l'annonce de la sortie toute prochaine à venir de l'ouvrage. Je me le suis procuré aussitôt.

J'ai tout d'abord plongé avec délice dans cet océan d'images envoûtantes, et alors surprise : les dessins de Schuiten ne m'étaient pas inconnus...

J'ai recherché un long moment le film fantastique que j'aurais pu visionner avec de telles visions si présentes dans mon iconosphère imaginaire. En vain. A vrai dire, il m'est revenu bien plus tard que j'avais été friande, il y a très longtemps... des BD de Schuiten.


Bredouille sur cette recherche, j'étais donc passée à la lecture de ce récit d'une expédition fantastique vers les confins méconnus du monde... et là : rebelotte ! plus je lisais, plus je me remémorais l'histoire que je connaissais déjà ! ​

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​​Fort intriguée par cette étrangeté qui persista tout le temps de sa lecture espacée pour mieux savourer, je ne fus soulagée que lorsque j'atteignis la postface où je fus ravie de lire qu'...



​


​​A l'origine, il y a un roman.


Ce roman a une histoire. Maudite.
Presque une légende noire.

Et des lecteurs. Peu nombreux.
Des passeurs qui se transmettent
le livre, comme un mythe,
ou un rituel.

Depuis sa sortie, 
en 1982, Les Jardins statutaires
est un texte lu essentiellement
hors des circuits commerciaux
ou médiatiques, avec autant de
portes, de voyages et de clefs
qu'il y a de lecteurs.
​
Un jour, François Schuiten
en a eu un exemplaire
entre les mains...

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Je ne peux me défaire de l'idée, sans m'en convaincre, que j'ai sans doute eu cette chance merveilleuse
de l'avoir tenu un jour des années 80... ​entre mes mains !

​A propos des Jardins statutaires, Frédéric Martin a écrit dans la postface : "Dans les années 1970, un jeune homme décide de changer de vie. Un soir, il part de chez lui. A Bordeaux (ah Bordeaux !), dans un hôtel, près de la gare, il écrit une dizaine de pages : le début d'un conte sur un pays où des statues sortent de terre. Quelques années après, Jacques Abeille relate ainsi ce moment particulier de son existence (...)".

Je ne recopie pas ce passage in extenso mais vous livre seulement cet extrait choisi que j'affectionne :
​
(...) Je crus avoir écrit l'oeuvre d'un fou ; l'ayant laissé quelques temps, je m'étonne d'une cohérence inattendue. C'est ainsi. Ecrivant, il arrive que l'on franchisse par mégarde une indécise et insoupçonnée frontière ; ce dont on se croyait maître se met à exister de son propre poids et, tandis que l'auteur bascule dans une moindre existence, se dresse un être de parole que son élan porte au dehors. La publication est moins une ambition qu'un geste de bonne foi. Il me semble."
Frédéric Martin, un fin connaisseur aux multiples dons, dit de cet écrit "Ce roman-monde étonnant à la langue somptueuse, proche des textes de Buzatti ou de Gracq, semble sans équivalent dans la littérature française contemporaine : on y découvre, à la suite d'un voyageur, un peuple de jardiniers qui cultivent des statues, des êtres déchus, des hôteliers proxénètes, des amazones mystérieuses et des hordes barbares..."
Pour la fin de la petite histoire de la "légende maudite", le roman initial sera publié par Flammarion en 1982. Il connaîtra plusieurs mésaventures (perte du tapuscrit, faillite de deux éditeurs, retard de fabrication, départ d'un éditeur, incendie des entrepôts Flammarion) : en 2010, le roman a quasi disparu des rayons et des mémoires... Mais une rencontre - merveilleuse - aura lieu entre François Schuiten et Jacques Abeille, tout d'abord à travers ses lignes écrites, puis entre les deux hommes que d'étonnantes similitudes dans les œuvres feront entrer en résonance et produire Les Mers perdues pour mon bonheur premier que je partage volontiers...
Quant à l'ouvrage, il est en lui-même un superbe objet, fruit d'une magnifique complémentarité que je ne saurais départager qu'à 50-50... Des planches pleine page de dessins absolument sublimes, où se glisse le texte somptueux de cet explorateur malgré lui, comme le reste des membres de l'expédition, la géologue, le dessinateur, le chef de la troupe, guide et gardien... ; tous ont une particularité commune : des compétences brillantes, inexploitées comme non reconnues.  Autre détail : tous ignorent l’objectif réel de l’expédition ; tous ont été recrutés par un mystérieux commanditaire (un milliardaire aspirant à tromper son ennui) sans aucune information sur le but de leur lointain voyage, qui se situera, découvriront-ils avec surprise ! aux confins méconnus de leur propre monde...

Le récit est narré par l’écrivain de l’expédition dont la mission est de tenir le journal de bord. Il se lit, en définitive, dans les lettres qu’il adresse à un ami. Missives à la tournure somptueuse qui nous font partager toutes ses émotions les plus fortes et ses multiples interrogations...
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© Marilyn Gè. 30 janvier 2016.
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